Convaincue par les produits biotechnologiques de Doceo, la Ville de Seraing prolonge sa collaboration

Technicien(ne) de surface, un métier souvent dévalorisé. Une vision cependant désuète d’une activité qui s’adapte aux évolutions technologiques et écologiques enregistrées par le secteur. Soucieuse d’utiliser du matériel toujours plus adapté tout en continuant à accorder une attention toute particulière à la sécurité de son personnel, la Ville de Seraing, par le biais de son service d’entretien, a décidé, en 2011 déjà, de se tourner vers des produits écologiques qui n’ont finalement jamais répondu aux attentes.

« En changeant de méthode, nous voulions impérativement privilégier le bien-être de nos agents. Or, les produits utilisés restaient tout de même assez nocifs pour eux. Le personnel se plaignait toujours de réactions et d’allergies cutanées ainsi que d’attaques sur les voies respiratoires. Il était plus que nécessaire de trouver une solution », indique Laura Crapanzano, l’Echevine sérésienne de l’Environnement. « De plus, les produits écologiques n’étaient pas des plus efficaces en terme d’entretien. Ils laissaient les surfaces grasses, les revêtements de sol étaient abîmés tandis que les sanitaires étaient encrassés. Sans oublier la présence de tartre ! Le rapport qualité-prix n’était pas non plus très avantageux. La Ville a constaté que les coûts étaient plus conséquents que ceux relatifs à l’emploi de produits pétrochimiques d’autant que leur utilisation, et plus particulièrement leur dosage, n’était pas optimal. »

Une solution novatrice

En mars 2015, la situation se complexifie. La Ville de Seraing doit effectivement faire face à une double problématique : d’une part, les sols noircis de la Cité administrative et d’autre part, la présence de champignons dans les douches de la piscine olympique. Afin de pallier aux difficultés rencontrées, les autorités communales décident de faire appel à différents prestataires susceptibles de leur proposer des solutions.

« Nous avons dès lors demandé à ces différentes entreprises d’effectuer des tests. Avec les produits biotechnologiques de la société namuroise DOCEO, et plus particulièrement le Terra 11, une réaction chimique s’est opérée et une tache propre non uniforme s’est formée. Le produit mangeait en fait les mauvaises bactéries responsables de nos problèmes et le directeur technique de la société, M. Peters, nous a conseillé de continuer à opérer de la sorte et à respecter les dosages. Quatre ans plus tard, on voit vraiment la différence et les bienfaits du produit », expliquent les brigadières au service du personnel d’entretien.

Le même opérateur a été sollicité deux mois plus tard afin de trouver une solution à la prolifération des champignons dans les douches de la piscine olympique mais également dans diverses autres infrastructures sportives également touchées par le phénomène dû, manifestement,  à l’utilisation de produits inadéquats dans une atmosphère surchauffée propice à la prolifération de bactéries.

L’entreprise a alors utilisé un dégraissant à base de bio-surfactant pour dégraisser et un détartrant à base de micro-organismes et de bio-surfactants pour détartrer et éliminer les mauvaises odeurs.

 

« Les résultats obtenus démontrent que les produits que nous proposons sont jusqu’à 500 fois plus efficaces qu’un produit classique.  Ils ne provoquent aucune allergie, développent des odeurs agréables et enlèvent le film de nettoyage. L’impact du résultat se mesure grâce à la puissance des bio-surfactants (tensio-actifs super puissants) que le produit contient, voire les micro-organismes pour les produits sanitaires. Les bonnes bactéries digèrent effectivement tout… Ces produits protègent les surfaces et offrent une durée de vie plus longue à celles-ci mais ils restent aussi actifs plus longtemps. Il s’agit d’un produit plus concentré ce qui permet, vu son activité plus longue, de ne plus systématiquement nettoyer tous les jours aux mêmes endroits après une certaine période. Un gain de temps et d’argent pour le client. Nos produits nettoient également les canalisations et activent les fosses septiques. Un produit hygiénique assurément qui n’est pas un désinfectant. Nos produits biotechnologiques peuvent être utilisés en toute sécurité », explique Christian Peters, directeur technique et commercial de DOCEO.

Au terme d’une expérience de six années d’utilisation de produits écologiques, la Ville de Seraing a relancé un marché public, en 2017, remporté par l’entreprise namuroise qui propose désormais cinq produits biotechnologiques pour nettoyer quelque 110 bâtiments communaux. Un choix stratégique, unique en Wallonie au sein d’une ville de cette ampleur.

« Les sols sont plus blancs. Grâce à certains produits, on a récupéré des surfaces comme celles de l’Ecole de la jeunesse ou des Biens-Communaux alors que les produits précédents ne s’étaient jamais montrés efficaces. Et puis, il y a cette douceur sur la peau et cette bonne odeur confirmant la non-toxicité du produit pour l’organisme. Un vrai produit bio !  », soulignent les brigadières.

Au vu de ces résultats positifs, la Ville de Seraing, sous l’impulsion de l’Echevine de l’Environnement, Laura Crapanzano, a décidé de prolonger en 2019 l’expérience pour un an. « Le bilan qui a été tiré de ce changement a permis de démontrer tout l’intérêt, tant sur l’environnement que sur le bien-être des 190 techniciennes de surface qui utilisent quotidiennement les produits, de poursuivre notre collaboration avec la société DOCEO. Le personnel ne souffre plus d’allergie quelconque, ni même de problèmes respiratoires. Pour l’heure, aucun accident de travail n’a d’ailleurs été constaté en trois ans d’utilisation », reprend Laura Crapanzano. « En plus de ces bienfaits, ces produits biotechnologiques ont également eu un impact positif sur les finances de la Ville de  Seraing. Même si leur coût est sensiblement identique à celui des produits écologiques, le dosage est bien différent. Selon les dernières statistiques, nous pouvons estimer un gain de 36% au niveau des sols ainsi qu’un gain de 50% lorsqu’on évoque le nettoyage des sanitaires. L’entretien des surfaces et des vitres permet également d’obtenir une économie de produit de 28%. Des chiffres qui permettent de constater qu’une économie de près de 38% a été réalisée, annuellement, depuis l’utilisation du matériel de l’entreprise namuroise. »