A la suite de l’arrêt du marché public relatif à la réhabilitation de l’ancien hôpital d’Ougrée, la Ville de Seraing a décidé de statuer en faveur de sa déconstruction. Explications.

La Ville de Seraing avait pour objectif de réhabiliter l’ancien hôpital d’Ougrée ; projet pour lequel elle avait d’ailleurs obtenu un subside d’un million d’euros de la Région wallonne. Toutefois, au vu d’une analyse récente, il apparait que ledit projet soit devenu quelque peu irréalisable.

En effet, au vu de plusieurs facteurs – dont l’augmentation du prix des matériaux – la rénovation de l’établissement dépasse largement son budget d’un million et demi d’euros. Une somme importante qui serait à charge pour la Ville de Seraing en cas de concrétisation.

Au vu de ces éléments, le Collège communal sérésien a pris la décision d’abandonner son projet initial et de statuer en faveur de la déconstruction de l’ancien hôpital d’Ougrée.

Des options non envisageables

Pour pouvoir garder ce projet en l’état, plusieurs options s’offraient à la Ville : supprimer d’autres projets en passe d’être développés, sécuriser l’ancien hôpital en déboursant la somme de 500.000 euros – quand on sait qu’il est sécurisé depuis plusieurs années mais qu’il continue à être pillé, vandalisé et squatté – ou encore revendre l’édifice.

Des alternatives non envisageables qui ont poussé le Collège communal à opter pour une gestion saine des finances de la Ville en utilisant le subside accordé par la Région wallonne pour procéder à la démolition de la bâtisse. La somme restante sera quant à elle utilisée dans d’autres chantiers se trouvant à proximité de l’ancien hôpital d’Ougrée.

Quid des futurs occupants ?

Les occupants initialement pressentis pour occuper les lieux, telle que l’Académie de musique et l’asbl Mémoire Ouvrière, seraient quant à eux relocalisés au sein des locaux de la mairie d’Ougrée.

Concernant l’avenir du lieu une fois déconstruit, plusieurs pistes sont actuellement envisagées: agrandissement du parc, conservation d’une dalle dans une stratégie d’occupation temporaire, reconstruction, etc.

Pour l’heure, aucune date n’a encore été déterminée pour procéder à la déconstruction de l’édifice ougréen.