L’abbé Max Dessart, plus communément appelé « frère Max », est né le 26 mai 1930 à Villers Saint-Siméon.
Aîné d’une famille de 4 enfants, où papa était instituteur et maman mère au foyer, il trouvera sa vocation assez « naturellement », notamment grâce à son environnement familial et aux différents prêtres rencontrés durant ses études secondaires au Collège Saint-Barthélemy.
Entré au séminaire à 18 ans, il va parfaire sa vocation durant plusieurs années en étudiant notamment la philosophie et la théologie.
C’est le 8 décembre 1954, à 24 ans à peine, que Frère Max est ordonné prêtre à la cathédrale de Liège.
D’abord vicaire à Amay durant douze années (1955-1967), il devient, en 1967, curé à Neuville-Domaine. Pendant cinq ans – ses cinq plus belles années de prêtrise comme il aimait à le dire – il va réussir à concilier les habitants du quartier, croyants et non-croyants, afin qu’une église soit érigée dans le village. Peu de temps après et grâce au travail d’équipe de trois associations, la salle commune du « Coude-à-coude » est également créée.
Puis, de 1972 à 2000, il sera curé à Lize St-Joseph, dans le quartier des Biens-Communaux à Seraing. Il y vivra avec un autre prêtre, selon la vocation du Prado, association fraternelle de prêtres qui préconise la vie « en équipe » pour être encore davantage au service et à l’écoute des plus pauvres.
Par ailleurs, il fondera le « Téléservice », avec plusieurs personnes laïques, pour apporter une aide, écouter, orienter, et essayer de réinsérer socialement les personnes précarisées.
Devenu prêtre auxiliaire en 2000, il participe activement à l’accompagnement des malades et de leur famille. Particulièrement présent à l’hôpital du Bois de l’Abbaye, il mettra un point d’honneur à écouter, partager et aider spirituellement toutes ces personnes touchées de près ou de loin par la maladie.
Toujours dans cette philosophie d’œuvrer en faveur des plus démunis, n’oublions pas de rappeler qu’il fût l’un des membres fondateurs, à l’instar de Feu Guy Mathot et de Francis Bekaert, actuel Bourgmestre de Seraing, de l’ASBL « Un Toit Pour la Nuit ».
Selon ses propres dires, il ne regrette rien et aurait signé à deux mains pour tout recommencer : disponible, simple, affable et bienveillant, il était totalement ancré dans la réalité et ouvert à chacun, qu’il soit croyant ou non.
Résident depuis 2017 à la maison de repos « Eglantine », Frère Max vivait simplement parmi les autres, parmi les siens… Il s’est éteint paisiblement ce samedi 21 novembre 2020.