La chenille processionnaire du chêne : un danger pour nous !

La chenille processionnaire du chêne (Thaumetopoea processionea) possède des poils urticants qui peuvent provoquer de sérieux problèmes. Il est nécessaire d’éviter tout contact avec les animaux, les poils ou les peaux de mue. SI la peau entre en contact avec les poils urticants, des irritations peuvent apparaître après quelques heures et il peut même y avoir une réaction infectieuse (irritations rouges et douloureuses, des petites bosses, des boutons et même de petites ampoules remplies de liquide peuvent apparaître et s’infecter). En cas d’inhalation de poils, ceux-ci peuvent provoquer une irritation des voies respiratoires supérieures comme par exemple des maux de gorge et une perte de souffle.

Comment la reconnaître ?

  1. Les chenilles sont-elles présentes et s’alimentent-t-elles sur le chêne ? La processionnaire est spécifique au chêne. Si la chenille est présente sur une autre essence, haie, abri de jardin… il s’agit probablement d’une autre espèce de chenille.
  2. Les chenilles sont-elles groupées ou en procession ? Les chenilles processionnaires vivent et se déplacent en groupe.
  3. Observez-vous un nid soyeux sur l’arbre ? Les chenilles s’abritent dans un nid accroché au tronc ou aux branches charpentières.

Si au moins deux de ces caractéristiques sont rencontrées, il est probable que vous soyez confrontés à la chenille processionnaire du chêne. Ne pas les confondre avec les hyptonomeutes (pas de poil et ne se déplacent pas en procession) ou le Bombyx disparate (poilue mais ne pique pas et possède des verrues bleues et rouges sur le corps).

Comment intervenir ?

Quoiqu’il arrive, n’intervenez pas seul(e) !

Les principes de cette nouvelle circulaire sont les suivants :

  1. Lorsqu’un nid de chenilles processionnaires est repéré sur un terrain privé, il appartient au propriétaire du terrain de contacter une société spécialisée afin de faire détruite le nid à ses frais ;
  2. Si un nid se trouve sur le domaine public, il incombe aux autorités communales de veiller à son éradication. Elles peuvent pour ce faire demander l’intervention des services techniques communaux ou d’une firme spécialisée (à ses frais) ;
  3. Ce n’est que lorsqu’un nid sur le domaine public représente une menace pour la sécurité ou la salubrité publiques, que l’on peut faire appel à l’assistance de la zone de secours territorialement compétente (IILE – Zone Liège).

 

Plus d’informations sur : http://owsf.environnement.wallonie.be/fr/nouveau-document.html?IDD=6318&IDC=5775