De nouveaux projets pour Seraing en 2020

Près d’un an après le début de la nouvelle législature, l’heure est au bilan mais surtout à la nouveauté à Seraing.

S’il est évident que le collège communal, composé des échevin(e)s et du Bourgmestre, a décidé de poursuivre le travail sur les grands dossiers comme l’OM, le Master Park, la végétalisation des cimetières, le développement du site du Val Saint-Lambert ou encore le parc Trasenster, il a également œuvré à la concrétisation de nouveaux projets tels que la mise en place de la ligne de bus 248, l’arrivée du tram à Jemeppe, le développement de Neocittà avec l’arrivée de Millésime Chocolat, le verdissement de la flotte communale ou encore « A place to be come » (le projet UIA pour lequel la Ville a reçu un subside de 3,6 millions d’euros).

Des projets importants qui ont pour objectif de faire de la Ville de Seraing un territoire de qualité ainsi qu’un pôle économique, attractif, porteur de nouveaux emplois, et qui s’inscrivent surtout dans la continuité du Master Plan. Ce plan de requalification urbaine, créé il y a maintenant près de 15 ans, porte ses fruits. En effet, la Cité du Fer est en constante mutation, son centre-ville a notamment su se doter d’une nouvelle image beaucoup plus moderne avec la construction avant-gardiste de la Cité administrative ainsi que celle du siège de l’entreprise John Cockerill, la mise en place de Neocittà ou encore l’aménagement du parc Bernard Serin.

Outre ces embellissements visibles, les résultats s’enregistrent aussi en matière de création d’emplois, d’entreprises et d’activités d’indépendants.

Des changements nécessaires au bon développement de Seraing qui a la volonté de devenir une ville pilote en matière de reconversion urbaine et d’embellissement. Pour y parvenir, le nouveau collège communal, uni dans cet objectif primordial, collabore main dans la main. Le Bourgmestre, Francis Bekaert, en sa qualité de chef d’orchestre, respecte le travail entrepris par son prédécesseur tout en permettant à ses échevins et échevines de s’épanouir dans les dossiers qui leur sont confiés. Un bourgmestre de la continuité et de la solidarité mais sûrement pas de l’individualisme. En effet, c’est ensemble que le collège prend ses décisions et qu’il développe et concrétise ses nouvelles idées.

Une union solide qui lui a d’ailleurs permis de travailler en parfaite entente sur une vision primordiale d’ensemble et d’avenir, lui permettant de mettre en place le nouveau plan stratégique transversal. Fort d’une centaine de points, ce document évolutif et modulable a été mis en place pour répondre aux objectifs stratégiques et opérationnels que doit suivre la Ville de Seraing tout au long de la législature 2019-2024.

Le collège a d’ailleurs choisi de décliner ce PST en quatre ambitions fondamentales à savoir, la proximité, l’environnement, la prospérité et la solidarité. Une série de points sur lesquels les autorités politiques locales se basent pour continuer à développer les nouveaux grands projets de leur ville, certains en parfait accord avec les conseillers communaux sérésiens.

Le Bourgmestre, Francis Bekaert, a d’ailleurs dans ses attributions politiques le développement de grands projets. A ce titre, il s’est fixé les priorités suivantes pour les prochaines années :

  1. La Ville de Seraing veut tout d’abord se doter d’une nouvelle entrée de ville décarbonée. « De manière générale, nous souhaitons revaloriser l’entrée de la Ville de Seraing par l’autoroute A604 tout en ayant la possibilité de reconnecter les différents quartiers et rives de la Meuse, de développer les zones urbanisables et de dynamiser la zone d’étude et les quartiers environnants», souligne le Bourgmestre, Francis Bekaert.  De manière plus concrète, le collège souhaite améliorer et réorganiser totalement la porte d’entrée de ville au pont de Seraing avec pour priorités :
  • la démolition des deux tours d’habitations courant de l’année 2020 ;
  • la séparation des flux urbains de l’entrée de ville et des flux camions qui seront, eux, envoyés vers le pont d’Ougrée ou le pont de Flémalle (à l’exception des entreprises locales directement concernées) ;
  • l’aménagement du pont de Seraing afin d’apaiser la circulation et de donner un espace significatif aux modes doux par des aménagements spécifiques ;
  • la volonté plus que jamais exprimée de permettre au tram d’arriver au pied du pont de Seraing ;
  • de réorganiser l’espace urbain convivial afin d’y accueillir un arrêt du tram en liaison avec la gare des bus du TEC et l’arrêt SNCB de la ligne 125A ;
  • la création d’une liaison en transports publics entre cet espace et Liège Airport ;
  • l’identification de zones urbanisables possibles.

 

  1. La Ville de Seraing souhaite plus que jamais permettre au tram de Liège d’étendre sa ligne vers Jemeppe-sur-Meuse. Elle travaille d’ailleurs actuellement en étroite collaboration avec les autorités herstaliennes, notamment via Frédéric Daerden et Jean-Louis Lefèbvre, pour concrétiser ce projet d’envergure. « Des synergies entre Seraing et Herstal sont clairement prévues dans le cadre de ce dossier. Nos deux villes se proposent de soutenir ensemble les deux extensions du tram, soit vers Jemeppe et Herstal, ainsi qu’il avait été conçu initialement et porté, dans son tracé entier à l’étude d’incidence», poursuit le Bourgmestre, qui n’avait d’ailleurs pas hésité à écrire une lettre, avec l’aide de l’Echevine de la Mobilité, Déborah Géradon, en accord avec le collège communal, à l’attention de Carlo Di Antonio, ancien ministre de la Mobilité et du Transport, pour faire avancer la situation.

 

  1. S’il existe évidemment des synergies entre Seraing et Herstal, il en existe aussi entre Seraing et Flémalle, via des discussions entreprises avec Isabelle Simonis. En effet, les deux entités travaillent actuellement ensemble sur un projet : la mise en place d’un arrêt commun pour la ligne de train 125A. Si pour l’heure, l’idée en est toujours au stade de projet, les deux communes ont toutefois décidé de porter un dossier ensemble et de commander une étude auprès de plusieurs experts afin de pouvoir bénéficier d’un arrêt commun et surtout de déterminer avec précision les enjeux de localisation en rive gauche, en rive droite ou encore sur Meuse.

« Les futurs projets de Flémalle Neuve et du Val Saint-Lambert ont chacun d’eux intégré un arrêt de la ligne de train dans leur schéma d’urbanisation qui fait notamment partie des plans de la SNCB. Toutefois, les deux communes ont décidé de s’associer pour réfléchir ensemble et objectivement à l’éventuelle mutualisation d’un arrêt au service de ces deux développements et de leurs futurs usagers », souligne Francis Bekaert.

 

  1. La Ville de Seraing compte également bien poursuivre le développement du projet du Val Saint-Lambert qui, pour rappel, a obtenu le 14 novembre dernier le MAPIC Award du Meilleur Développement Commercial du Futur. Ce projet, développé depuis plus de dix ans, allie un développement commercial sur le site des anciennes cristalleries du Val Saint-Lambert avec un vaste pôle de loisirs intérieurs et extérieurs, un programme de logements d’environ 450 unités, des bureaux, la nouvelle cristallerie, un hôtel et le pôle de séminaires et d’événements. La phase de construction a d’ailleurs débuté le 18 novembre dernier avec la rénovation des anciens bâtiments industriels du XIXe siècle.

Parallèlement, le projet se veut à la pointe de la technologie grâce à un partenariat avec John Cockerill Energy. Le Val Saint Lambert Free Time Park sera alimenté en électricité verte par la centrale énergétique cogénération fournie par John Cockerill. A l’instar de l’installation pilote MiRIS déployée sur le site sérésien de John Cockerill, cette centrale sera composée de systèmes de production photovoltaïque, de solutions de stockage de l’énergie produite et d’un EMS (Energy Management System), véritable cerveau de l’installation, qui optimise automatiquement l’usage fait de l’électricité (stockage, consommation ou réinjection sur le réseau). Ce projet s’inscrit dans la droite ligne de la mission que John Cockerill s’est fixée : répondre aux besoins de son temps, et notamment faciliter l’accès aux énergies renouvelables.

 

  1. La Ville de Seraing, sous l’impulsion de l’Echevine de l’Environnement, Laura Crapanzano, en collaboration étroite avec la police locale de Seraing/Neupré, souhaite mettre en place un PLP divisé en deux axes de sécurité : le PLPI comme on le connaît actuellement et le PLP Vert. A l’instar du PLPI (Partenariat Local de Prévention pour Indépendants), le PLP Vert poursuivra les mêmes objectifs que son prédécesseur. Les personnes qui y adhéreront auront pour objectif de faire circuler des informations environnementales utiles ou de dénoncer des faits du même type auprès d’un coordinateur qui s’occupera alors de juger si l’information est pertinente. Si tel est le cas, il la transmettra directement à la police ou la diffusera lors des réunions des différents membres afin que les autorités puissent agir au mieux et surtout au plus vite. Ce partenariat permettra ainsi d’améliorer la gestion de l’information et la qualité de l’intervention par une meilleure communication entre les citoyens et les policiers.

 

  1. La Ville de Seraing souhaite travailler sur l’avenir des sites sidérurgiques :

 

  • Concernant le HFB: alors que la mise sous cocon du HFB s’est terminée en 2019, la question du devenir de son site est dès lors d’actualité. Le périmètre, qui présente une superficie de +/- 40 ha, permet divers usages et diverses fonctions. Destiné à accueillir des activités économiques, les enjeux pour le site sont multiples : économiques avec un potentiel de développement important via la grande superficie disponible et sa connexion aux différents modes de transport,  actuels et futurs (route, voies ferrées, voie navigable), paysagers (très visible, le long de la Meuse, face au stade du Standard de Liège) et patrimoniaux. De plus, la Ville de Seraing a invité les syndicats à la discussion sur le futur du HFB et collabore avec la Ville de Liège, notamment via Willy Demeyer, pour un développement cohérent du site en lien avec Kinkempois et le Renory.
  • Concernant la cokerie: le site fait aujourd’hui l’objet d’un plan de déconstruction porté par ArcelorMittal. Le Bourgmestre accentuera l’impérative attention afin que le site soit reconverti dans les meilleurs délais et, surtout, pour des activités renforçant le redéploiement de la ville et la création de zones économiques à valeur ajoutée (entreprises/secteurs porteurs d’emplois, de qualifications variées et moindres notamment). Le secteur de l’économie circulaire sera envisagé dans le cadre des ambitions ci-dessus rappelées. L’impact du redéploiement du site sur l’ensemble du territoire sera aussi pris en compte avec attention (usage encouragé de la voie ferrée et de la voie d’eau, impact charroi, emploi/ha, typologie d’emplois, …).

« La Cité de Fer ne doit en aucun cas devenir la Cité de la rouille. Il est primordial de permettre à ces sites de renaître en ayant de véritables objectifs pour la population. Le collège sérésien se montre d’ailleurs extrêmement attentif à la qualité des projets déployés sur ces sites particulièrement bien situés », indique Francis Bekaert. « Il est important que des symboles de l’histoire soient conservés et que les projets qui seront développés sur ces sites d’exception soient porteurs de perspectives pour la population. » 

C’est avec ce souhait très particulier que le collège a défendu et obtenu auprès de l’Europe un subside UIA pour le projet « A place to be come ».  Ce dernier se focalise sur les alentours du HF6 et  a entre autres pour ambition de réinventer le quartier pour et avec les habitants, le transformant ainsi, en un modèle d’inclusion sociale.

L’aspect « social » au centre de la législature

En parallèle à ces grands projets, le Bourgmestre souhaite également être un bourgmestre de cœur. Après 20 années passées à la Présidence du CPAS de Seraing, Francis Bekaert place toujours l’aspect « social » au centre de sa législature. Outre l’excellent travail effectué par le Centre public d’Action Social, il continue d’apporter sa pierre à l’édifice en rencontrant de nombreux Sérésiens lors de diverses permanences sociales. Il s’occupe ensuite de faire le relais auprès des services et échevinats concernés afin de trouver au plus vite des solutions pour les personnes en difficulté.

« Il est vrai que j’entends souvent dire que la Ville de Seraing n’est plus assez sociale. Or, c’est complètement faux. En plus du travail que j’entreprends de manière quasiment quotidienne, il est toujours bon de rappeler que le CPAS a développé de nombreux services et de nombreuses aides à destination de la population (jeune ou moins jeune). Je pense notamment à « La Débrouille » qui a un objectif de prévention, « Le Damier » qui a pour mission d’accompagner le jeune au sein de sa famille ou d’organiser son autonomie, ou encore l’Abri de jour et l’Abri de nuit qui viennent en aide aux personnes précarisées ; à l’instar du service RAS du CPAS », commente Francis Bekaert.

« Seraing continue d’offrir des services à sa population, des accès à la culture ou encore au sport. A l’échelle de la Province de Liège, notre ville peut se targuer d’être le territoire qui rend le plus de service à sa population ! Il en est de même pour la lutte contre la pauvreté ; Seraing s’en occupe en créant des activités économiques. Le CPAS et la Ville font d’ailleurs un maximum pour trouver des solutions immédiates aux problèmes des gens tout en leur proposant des perspectives d’emploi et d’occupation,  leur permettant ainsi d’accroître leur sentiment d’épanouissement via le soutien d’un tissu associatif très fourni, une offre de formation importante ainsi que le développement de la participation et de l’engagement citoyens. »